Employée de maison « à vendre » sur Facebook : la patronne interrogée au ministère du Travail

Une affaire a récemment ému les réseaux sociaux : une femme, M. Ch., a déclaré sur son compte Facebook qu’elle avait « une bonne à vendre », en référence à son employée de maison étrangère dont elle a décidé de se séparer. Suite au tollé causé par ce message, le ministre du Travail Camille Abou Sleiman s’est saisi de l’affaire, considérant selon un communiqué de son bureau ce comportement comme « un nouvel esclavage totalement inacceptable ».

Aussitôt, l’appareil de contrôle du ministère a appréhendé la dame en question, qui a été convoquée hier au ministère avec son employée de maison. Interrogée sur son geste, M. Ch. a assuré qu’il s’agissait « d’un moment de précipitation où elle a employé les mauvais termes sur son compte Facebook », soulignant qu’elle a « effacé son message dès qu’elle s’est aperçue de son erreur ». Toujours selon le communiqué du ministère, elle a présenté ses excuses et déclaré se soumettre aux lois en vigueur, s’engageant à ne plus recommencer et à publier des excuses sur sa page.

French | March 12, 2019

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